Pour “Sauvons la RDC”, les élections de 2028 sont un impératif national

Le mouvement « Sauvons la République démocratique du Congo » (Sauvons la RDC) a fait sa première apparition publique ce vendredi 24 octobre 2025 à Kinshasa depuis sa création lors du conclave de Nairobi tenu le 14 et 15 octobre 2025. Objectif : présenter sa vision et fixer l’opinion nationale sur ses ambitions.

Face aux médias, le porte-parole du mouvement, Seth Kikuni, a tenu à clarifier d’emblée la nature de cette nouvelle plateforme.

« Sauvons la RDC est un mouvement citoyen créé par des Congolais pour mettre fin à la tyrannie et restaurer l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire national », a-t-il déclaré.

Il insiste : il ne s’agit pas d’un simple regroupement d’opposants au président Félix Tshisekedi, mais d’un projet collectif visant à sortir le pays de sa crise multiforme.

 « Nous avons parlé RDC à Nairobi. Nous avons discuté de la crise actuelle et proposé des solutions. Ce n’est pas un front contre Tshisekedi, c’est une vision commune », a expliqué Seth Kikuni.

Un mouvement pour une action démocratique

Aux côtés de Kikuni, plusieurs figures politiques issues de l’entourage de l’ancien chef de l’État étaient présentes, parmi lesquelles Aubin Minaku, vice-président du PPRD.

Ce dernier a rappelé que « Sauvons la RDC » se veut un espace d’action démocratique et non de confrontation.

 « C’est un mouvement des Congolaises et des Congolais qui veulent corriger la situation du pays par une démarche démocratique. La voie pour y parvenir, c’est le dialogue inclusif prôné par la CENCO et l’ECC », a-t-il affirmé.

Pour Minaku, le pays traverse une crise de légitimité qu’il faut résoudre non pas par la violence ou les calculs politiques, mais par le dialogue et la concertation nationale.

« Notre démarche n’est pas pour obtenir des postes, mais pour sortir le pays du bourbier actuel. C’est une initiative des démocrates, pas des terroristes », a-t-il souligné avec insistance.

Des élections en 2028 comme horizon

Le mouvement plaide également pour l’organisation des élections en 2028, qu’il considère comme un impératif national.

« C’est possible d’organiser les élections en 2028, et c’est même un devoir pour tous les Congolais, du président de la République jusqu’au dernier citoyen », a insisté Aubin Minaku.

Selon lui, ce rendez-vous démocratique devra se tenir sous la supervision des Églises Catholique et Protestante, garantes d’un processus réellement inclusif.

Pour concrétiser sa vision, « Sauvons la RDC » a annoncé une série d’activités à venir : campagnes de sensibilisation, manifestations publiques, et offensive diplomatique internationale afin de rallier la communauté congolaise et les partenaires du pays à sa cause.

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